pourquoi adopter une surveillance
microbiologique de vos circuits d’eau
par ATP-métrie ?

 

La plupart des textes réglementaires relatifs à la gestion des risques microbiologiques dans les circuits d’eau demandent aux exploitants de mettre en place des indicateurs de suivi permettant d’anticiper une dérive de leur installation pouvant aboutir à un résultat positif en culture lors du contrôle réglementaire (Legionella ou Pseudomonas par exemple).

Le choix d’un indicateur de surveillance se porte en général vers une technologie dont la fiabilité, le coût et la facilité de mise en œuvre permettent de réaliser le test à fréquence suffisamment élevée pour prévenir cette dérive.

Parmi ces indicateurs microbiologiques, les plus rependus sur le marché sont le dénombrement des germes revivifiables à 22°C ou 36°C, la PCR quantitative, l’ATP-métrie qualitative (au format « stylo ») et l’ATP-métrie quantitative. L’avantage et l’inconvénient de chacune de ces méthodes de mesure sont rassemblés dans le tableau suivant :

Indicateur de surveillance

Avantages

Inconvénients

Germes revivifiables à 22°C ou 36°C sur languette gélosée

- Mise en œuvre facile et rapide (quelques secondes)
- Test de terrain
- Coût du test (entre 3 et 7€*)

- Temps de réponse (48h environ)
- Besoin d’une étuve suivie et calibrée
- Volume d’eau analysé peu représentatif et peu répétable (1ml environ)
- Dénombrement des germes cultivables seulement (une grande proportion des germes constituant un écosystème se trouvent dans un état non-cultivable)

PCR quantitative

- Dénombrement spécifique du germe recherché
- Résultats fiables et rapides (entre 4 et 48h)
- Quantification du germe quel que soit le compartiment (libre, associé à un protozoaire ou un fragment de biofilm,…) et l’état physiologique dans lequel il se trouve (cultivable, non cultivable)

- Technique de laboratoire
- Coût de l’analyse (entre 70 et 150€*)

ATP-métrie qualitative
(tests au format « stylo »)

- Mise en œuvre facile et rapide (quelques secondes)
- Test de terrain
- Coût du test (entre 3 et 9€*)

- Test qualitatif
- Unité de mesure peu pertinente (RLU)
- Pas de discrimination de l’ATP libre
- Volume d’eau analysé peu représentatif et peu répétable (100µl environ)
- Seuil de détection élevé
- Impossibilité de tester l’état de l’enzyme et l’éventuel effet inhibiteur de la matrice analysée

ATP-métrie quantitative

- Mise en œuvre facile et rapide (quelques minutes)
- Quantification de la flore totale (microorganismes viables cultivables et viables non cultivables)
- Test de terrain
- Test quantitatif (rendu des résultats en picogramme d’ATP par millilitre et en équivalents bactéries par millilitre
- Seuil de détection faible
- Utilisation d’un ajout dosé interne permettant d’assurer la justesse du résultat (validation de l’efficacité enzymatique, prise en compte de l’éventuel effet inhibiteur de la matrice analysée sur la réaction de bioluminescence, validation de la réponse du luminomètre et de sa linéarité, répétabilité et reproductibilité des mesures)
- Coût du test (de 9 à 25€*)

- Test non-spécifique
- Conservation des réactifs au réfrigérateur ou congélateur

* Prix observés en France en 2014

 

L’ATP-métrie quantitative se révèle être un des meilleurs indicateurs de surveillance biologique du marché.

La mise en œuvre d’une biosurveillance par ATP-métrie quantitative vous permettra :

  1. D’anticiper les dérives de votre installation : améliorer la gestion des risques pour la santé, éviter les arrêts de production liés à un dépassement réglementaire (Légionelles, Pseudomonas,…)
  2. De piloter l’injection des produits biocides : emploi d’une stratégie de traitement adaptée à l’écosystème, réduction des coûts liés aux produits (jusqu’à 40%), réduction de l’impact des biocides sur l’environnement
  3. D’évaluer l’efficacité de vos procédures : validation de l’efficacité des différentes phases (nettoyage, désinfection, rinçage), mise en œuvre d’une procédure adéquate, gain de temps (mobilisation des équipes)
  4. D’identifier les zones propices au développement : caractérisation des points critiques et mise en avant des dysfonctionnements ayant un impact sur la microbiologie, mesure de l’encrassement biologique des surfaces